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-/5

Hollywood, Hong Kong

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.83/5

vos avis

5 critiques: 3.5/5

visiteurnote
ThienAn 4
lo sam pao 3.5
Epikt 2.5
chronofixer 4
Bastian Meiresonne 3.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

très plaisant.

Comédie (pas vraiment à la cantonaise) de moeurs très simple et fluide et tellement moins pompeuse que les deux derniers Fruit Chan (Durian Durian & Little Cheung).

11 janvier 2004
par lo sam pao


Fruit CHAN confirme dans son style

la chronique urbaine que Fruit CHAN nous propose ici manque un peu de substance, et c'est le seul reproche que je ferais. sinon, l'esthétisme est très réussi, le jeu d'acteur sans reproche et la réal à la hauteur. visuellement c'est splendide, cela installe une ambiance unique. il aurait simplement fallu un peu plus de contenu pour en faire un excellent film. malgré cela HOLLYWOOD HONG KONG porte la marque de Fruit CHAN, et appréciant fortement son style, j'ai quand même trouvé que cette chronique de quartier valait vraiment le détour. (dejà rien que par la présence magnétique de ZHOU xun)

14 juillet 2004
par chronofixer


Affreux, sales et ... gentils

Premier film, que j'ai l'occasion de voir, de Fruit Chan. Enfant apparaemment chéri dans une certaine presse spécialisée française, j'avais hâte de découvrir sa filmographie. Je ne savais aucunement à quoi m'attendre en visionnant ce film, me gardant bien de lire quoi que ce soit par rapport à l'histoire, comme par rapport à d'éventuelles critiques. Dès le départ, le ton du film est donné, tant au niveau visuel (une famille réduite de bouchers spécialisés dans le porc, partageant d'ailleurs une forte ressemblance physique avec l'animal), que graphique (tons très chauds donnant dans les couleurs primaires). L'histoire se déroule dans un éspèce de bidonville HK, juste au pied de cinq immenses tours appelés "Hollywood Plaza". Communauté totalement autonome, bien des individus rêveraient de s'échapper de leur taudis pour aller habiter dans une des tours. Parmi eux, un mac, essayant de monter un réseau de prostitués et de créer son propre site de s*x*. Une infirmière quelque peu allumée, qui est persuadée de pouvoir faire porter des embeyons humains à terme dans le ventre d'une truie. Enfin, la famille des bouchers de porc. Déboule un jeune brin de fille (la charmante "petite tailleuse chinoise" du film homonyme), qui va apporter un peu d'amour (...) et de bonheur dans un bidonville par ailleurs bien morne et sans vie; sauf que sa naïveté et son innocence apparentes cachent bien un jeu cruel... Quelques épisodes cruellement drôles, quelques moments de vraie tendresse dans un moment de brutes; une touche de magie par-ci, des éclats de rire par-là. Le film est une véritable fourre-tout de saynètes contradictoires, mais complémentaires. Une scène terrifiante de main coupée se transforme en véritable situation dramatico-comique pour notre plus grand plaisir sadique. Un drapeau improvisé fait d'un linge rouge et agité (au ralenti) du haut du toit en tôle contraste avec les couleurs gris métal entourant le jeune garçon. Bref, une multitude d'images très belles et de situations fouillies, qui s'abattent sur le spectateur. Qui ne sait pas très bien, où il va - et l'histoire se termine aussi vite, qu'elle n'ait commencé. Ce film fait partie de cette catégorie, où les images priment par rapport à l'histoire proposée et il faut simplement se laisser aller, s'imprègner des situations, couleurs et ambiances. Déconcertant pour certains (quelques scènes vraiment tirées en longueur pour la simple beauté d'un geste), frustrant pour d'autres : le véritable coup de théâtre intervenant lorsque l'on apprend les réelles raisons de la fille en robe rouge n'éclatera jamais vraiment. Bien évidemment, il y aura la scène de la main et la recherche de vengeance personnelle, mais l'impact, voire de simples conséquences sont noyés dans un quotidien tellement commun, qu'inbranlables. Alors forcément, l'on reste quelque part sur sa faim; car contrairement à un Scola ("Affreux, sales et méchants") ou Kurosawa ("Dode's Kaden"), Fruit Chan se fixe trop sur un échantillon trop précis du taudis en général pour traduire le quotidien du quartier; et ne représente pas assez gestes et répetitions des personnanges princiapux, que l'on s'enlise dans leur train-train habituel. Reste donc une oeuvre "bâtarde" (dans le bon sens du terme), réellement curieuse et un brin onirique, mais où un intellect par trop appuyé le place à trop grande distance au-dessus de son projet, pour qu'il soit vraiment proche de son sujet... Dommage ! Reste un film agréable à suivre.

28 juillet 2003
par Bastian Meiresonne


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